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Histoire du Pays

L’Association « Pays du Perche en Loir-et-Cher » couvre de ses centres d’intérêt et activités ce qui sont encore aujourd’hui (2017) les deux cantons de Droué et Mondoubleau, soit 26 communes (2017).

Cette région est appelée « Perche en Loir–et-Cher » par l’Association.  Elle est située à l’extrême nord du département de Loir-et-Cher, et est comprise entre les départements voisins de l’Eure-et-Loir et la Sarthe. Le département de l’Orne n’est pas loin. L’ancienne province du Perche (ou Grand Perche) se situait principalement dans l’Orne pour sa partie ouest et dans l’Eure-et-Loir pour sa partie sud-ouest. Le « Pays du Perche en Loir-et-Cher » ne comprend stricto sensu que 4,5 communes du Loir-et-Cher dans le Perche-Gouet. Le Perche-Gouet (sans tréma sur le e de Gouet), ou Petit-Perche,  était à lui-seul une province autonome, avec ses propres coutumes distinctes de celles du Grand Perche. Cette province s’étendait principalement sur la Sarthe (baronnie de Montmirail) et sur l’Eure-et-Loir (baronnies de La Bazoche-Gouet, Authon-du-Perche, Brou et Alluyes).

Les 4,5 communes du Perche-Gouet, du territoire du « Pays du Perche en Loir-et-Cher » sont Le Plessis-Dorin, Saint-Avit (ne pas prononcé le t), Arville, Le Gault-du-Perche (éviter d’écrire Le Gault-Perche, cela ne plait pas aux habitants) et la moitié de Souday correspondant à l’ancienne paroisse de Glatigny.

Les vingt autres communes du « Pays du Perche en Loir-et-Cher » appartenaient, sous l’ancien Régime, au comté de Dunois.

Depuis la Révolution, ces 26 communes furent géographiquement comprises dans le Perche Vendômois. Le département de Loir-et-Cher est constitué de diverses régions très différenciées géographiquement et culturellement : la Sologne, la Vallée de la Loire, la Petite Beauce, le Val de Loir et le Perche Vendômois pour la partie septentrionale du département. Le nom de Perche Vendômois a été attribué parce que son paysage se différentie des autres régions par son bocage, ses pommiers à cidre, ses chevaux et vaches, et son habitat. La grande gloire des Percherons sont les chevaux percherons. Mondoubleau était une région d’élevage des percherons.

Les foires de Mondoubleau avaient grande notoriété jusque dans le Grand Perche.

La plus grande partie de ce territoire appartenait au diocèse de Chartres. En 1697, les archidiaconés de Vendôme et de Blois ont été séparés de ce qu’au Vatican on appelait le « Grand Diocèse » (900 paroisses) pour constituer le nouveau diocèse de Blois. Ce n’est qu’en 1791 (lors de la formation des départements) que le Plessis-Dorin, Saint-Avit, Oigny, Arville, Le Gault-du-Perche, La Fontenelle, Le Poislay et Droué, toutes communes du diocèse de Chartres furent rattachées à Blois.   Ce fut également le cas pour Souday, Baillou et Sargé-sur-Braye du diocèse du Mans.  
La culture (pas l’agriculture, encore que !) du canton de Droué le rapproche de l’Eure-et-Loir (Cloyes, Châteaudun), celle du canton de Mondoubleau de la Sarthe (Vibraye, La Ferté-Bernard) et même de l’Eure-et-Loir (La Bazoche-Gouet). Ce qui unit aujourd’hui les deux cantons c’est l’amour que chaque habitant porte à son petit pays de bois, de prés et de rivières, et de roussard (à ne pas confondre avec le grison) et d’argile, avec son ciel qui peut par sa variabilité lui rappeler aussi les cieux marins, chemins de ses rêves et son évasion.

Bernard Malcor
Président d’honneur des Amis du Perche du Loir-et-Cher et de la Sarthe